Etat de choc

Depuis quelques mois, quasiment pas un bulletin d'information radio ou TV sans que le journaleux de corvée, larmoyant, nous inflige un reportage (accident, disparition, incident, incendie, etc) laissant voisins, témoins ou anonymes en "état de choc", immédiatement suivi de l'inévitable "cellule d'assistance psychologique".
Sans considération pour le B.A BA du journalisme qui doit faire preuve d'objectivité et de hiérarchisation de l'information, seuls le sensationnel et l'émotion comptent. Et les gogos gobe-tout, record(wo)men du monde en consommation de somnifères, calmants, psychotropes, anti-drépresseurs, etc, lobotomisés par 25 ans de socialisme, entrent donc en "état de choc"... Pathétiquement désespérant.