samedi 29 mars 2008

PS : Parti du Sabotage

Si l’économie française va poursuivre une croissance assez conséquente en 2008, c’est en raison des effets positifs du “paquet fiscal” de juillet 2007. En rythme annuel, la consommation augmente de 3,7% en février, car les fameuses “heures supplémentaires défiscalisées” sont bien au rendez-vous. De même, la possibilité de faire des dons sans droits de succession a permis de transmettre 1 milliard d’euros du possédant au consommant. Pour le déblocage de l’épargne salariale, ce sont plusieurs milliards d’euros qui sont déjà retournés dans l’économie. La déduction partielle des intérêts d’emprunts des revenus imposables a pour conséquence de redonner du pouvoir d’achat aux acheteurs d’immobilier. Sans cela, il y aurait eu un très fort ralentissement des transactions dans l’ancien comme de la masse des travaux de rénovation pour l’artisanat. Depuis une dizaine de mois, les mesures dites du “paquet fiscal” ont été canonnées par la gauche, richissime Fabius en tête, sur le faux prétexte qu’il s’agit d’un “cadeaux aux riches” alors que cela concerne, dans les faits, des millions de bénéficiaires. En dopant la consommation, le “paquet fiscal” soutient l’économie à contre-courant de la masse mondiale, et permet à l’Etat de récupérer via la TVA une partie des avantages concédés. Il est extravagant de voir la droite française incapable de taper sur le “coup de massue fiscal” de la gauche arrivée aux affaires dans les régions depuis mars 2004. Les chiffres sont édifiants, pourtant, et le poste “communication, réceptions” a été souvent multiplié par quatre ou cinq, histoire de cacher que les impôts ont doublé en très peu de temps. Huit départements ont le malheur d’être tombés à gauche. Il en est de même de quarante-quatre grandes villes, dont Saint-Etienne, au bord de la faillite lorsque la droite a repris la main et qui s’était redressée. La droite devrait dire la vérité si elle ne veut pas être chassée.... (bourseplus du 28-3)
Abonnés au sabotage du pays, nos gochos veulent bien sûr la peau de ce qui fait encore un peu marcher l'économie et l'emploi.