
Le discours unique prédit la Berezina pour la Droite aux municipales. Cependant, il n'est pas toujours de bon augure d'être ainsi préélu par les médias perroquets. Ségolène Royal puis François Bayrou, à qui l'Élysée fut promis, le savent. C'est pourquoi Barack Obama, plébiscité pareillement, a sans doute du souci à se faire.
Il arrive au monde médiatique de prendre ses désirs pour des réalités. Le pilonnage anti-Bush interdit d'admettre la récente défaite d'al-Qaida en Irak. En revanche, le même endoctrinement permet à l'actrice Marion Cotillard, couronnée d'un Oscar, de soupçonner les États-Unis d'avoir fait s'effondrer les Twin Towers, le 11 septembre 2001…
Pour les adeptes du copier-coller gauchiste, l'arrivée d'un démocrate à la Maison-Blanche est acquise. Ils n'imaginent pas qu'un républicain puisse y garder la place. L'obamania, précédée d'une dévotion des belles âmes pour Michael Moore, en vient à négliger Hillary Clinton, qui a remporté mercredi deux victoires importantes. Alors que le projet d'Obama est aussi vide que le fut celui de la candidate socialiste, le bien-pensisme y barbote en terrain familier. En réalité, rien n'est joué aux États-Unis. Dans un pays traumatisé par le 11-Septembre, le discours offensif de John McCain contre «l'extrémisme islamiste» paraît plus adéquat.
Pour tout dire, cet unanimisme devient pesant, à force de penser de travers.
Il arrive au monde médiatique de prendre ses désirs pour des réalités. Le pilonnage anti-Bush interdit d'admettre la récente défaite d'al-Qaida en Irak. En revanche, le même endoctrinement permet à l'actrice Marion Cotillard, couronnée d'un Oscar, de soupçonner les États-Unis d'avoir fait s'effondrer les Twin Towers, le 11 septembre 2001…
Pour les adeptes du copier-coller gauchiste, l'arrivée d'un démocrate à la Maison-Blanche est acquise. Ils n'imaginent pas qu'un républicain puisse y garder la place. L'obamania, précédée d'une dévotion des belles âmes pour Michael Moore, en vient à négliger Hillary Clinton, qui a remporté mercredi deux victoires importantes. Alors que le projet d'Obama est aussi vide que le fut celui de la candidate socialiste, le bien-pensisme y barbote en terrain familier. En réalité, rien n'est joué aux États-Unis. Dans un pays traumatisé par le 11-Septembre, le discours offensif de John McCain contre «l'extrémisme islamiste» paraît plus adéquat.
Pour tout dire, cet unanimisme devient pesant, à force de penser de travers.
Silvio Berlusconi s'apprête à revenir au pouvoir en Italie, en avril, après avoir été conspué par l'intelligentsia. José Luis Zapatero, applaudi en France pour vouloir ouvrir l'Espagne au multiculturalisme, se découvre, à la veille des législatives de dimanche, rudement contesté chez lui par ceux qui craignent pour l'État-nation. Faut-il toujours prendre pour vérité ce qui se répète ? (I Rioufol, figaro du 7-3)
"Dites une chose stupide, mais dites-la souvent, et elle finira par passer pour sage". Elizabeth Browning, poète anglaise (1806-1861)Galilée et Copernic avaient déjà été confrontés à une pensée unique en leurs temps...