EADS vote McCain

Le président d'Airbus, Louis Gallois, ne s'enivre pas du très beau contrat qu'EADS et son associé Northrop Grumman viennent de remporter auprès du Pentagone (179 avions ravitailleurs pour 35 milliards de dollars). S'il relève les retombées heureuses sur les activités aéronautiques hexagonales, il expose son objectif de porter de 23 à 40 % d'ici à 2020 la part de la production d'EADS en zone dollar tout en confirmant son plan Power 8.
A Washington, les partisans de Boeing comptent sur une victoire démocrate pour prendre une revanche protectionniste. A Paris, EADS aurait tout à gagner au contraire à celle de McCain. Et tout le monde constate que la rupture de Nicolas Sarkozy avec l'anti-américanisme français traditionnel a contribué à cette victoire. Elle est inscrite à son crédit dans notre balance commerciale. Elle ne l'est pas encore dans les sondages. (leséchos du 5-3)
Enfin une rupture réussie pour Sarko. Soutenir les démocrates ou protéger l'emploi en France ? Dilemne chez nos gochos à l'anti-américanisme médiéval.