mercredi 5 mars 2008

Antipatriotisme énarchico-socialiste

Les Groupes du CAC 40 -qui ont réalisé l'essentiel de leurs profits 2007 à l'international- s'apprêtent à distribuer 40 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires, après avoir acquitté auprès du Trésor public un impôt sur les sociétés parmi les plus élevés au monde ; cette somme est équivalente à celle que l'État paye chaque année en intérêts de son immense dette.
Il y a 25 ans, la France était un État riche, fort et omniprésent avec des entreprises faibles, mal gérées et repliées sur l'Hexagone. À force de rigueur, de volonté et d'efforts, ces entreprises sont aujourd'hui le fer de lance du pays. Alors que l'État s'est appauvri en distribuant, au nom d'une logique marxiste, de l'argent qu'il n'avait pas, en recrutant un million de fonctionnaires inutiles et en s'endettant à hauteur de 1 200 milliards d'euros.
En un quart de siècle, une génération de technocrates biberonnés au lait d'un socialisme irresponsable ont réussi les exploits de faire grossir les effectifs de l'État de 20 % quand tous les autres pays réduisaient les leurs, tout en affaiblissant les prérogatives régaliennes de la nation, et de donner naissance à une dette de plus de 2 000 milliards d'euros, si l'on tient compte des retraites futures et du passif social, en financant par de la dette les allégements de charges consentis aux entreprises pour qu'elles ne fassent travailler leurs salariés que 35 heures par semaine ; une vraie forme d'antipatriotisme malheureusement exemplaire car cela revient à demander à nos enfants de courir le marathon de la mondialisation avec un sac de pierres sur le dos et une balle tirée dans chaque pied. L'une en s'endettant encore davantage. L'autre en faisant en sorte que le pays crée moins de richesse.
(lefigaro du 5-3)
Tout est dit mais en vertu du syndrome de Stockhom, les français sous Prozac restent prêts à redemander une nouvelle couche de socialisme local...