Josperlimpinpin

Savoureux article dans le figaro du 25-3 sur le trotsko-socialo Jospin, grand saboteur de l'économie française et encore donneur de leçons. A quand son procès pour haute trahison ?
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/03/24/01005-20080324ARTFIG00442-du-bon-usage-de-la-crise-.php

Lionel Jospin a donc pris sa plus belle plume en fin de semaine dernière pour souligner les déséquilibres français et faire la morale autant à l'actuelle majorité qu'à ses amis de la Rue de Solferino. Peut-être est-ce là le énième retour de celui qui n'arrête pas de faire ses adieux à la politique comme Charles Aznavour les fait à la chanson… avant de toujours ressortir du silence qu'il s'impose, malgré lui ?
Celui qui, en cinq ans de gouvernement, n'a réussi qu'une seule chose, insuffler le venin des 35 heures dans l'Hexagone, et qui, en dehors de cela, a rangé au magasin des accessoires toutes les réformes essentielles, donne dans son article un conseil au gouvernement : «Le mieux serait que le pouvoir infléchisse ses orientations économiques.»
Venant de sa part, ce n'est pas une surprise. Pendant cinq ans, cinq années de croissance très soutenue dans l'Hexagone, du fait d'une conjoncture mondiale exceptionnelle, Lionel Jospin n'a mené aucune réforme de structure. Il a accru l'endettement du pays, malgré des recettes de privatisation abondantes. Il a donné des «coups de pouce» salariaux à toutes les catégories professionnelles. Et, attendant l'heure de l'élection présidentielle, il a distribué à vau-l'eau l'argent que la France n'avait pas. Ce qui, heureusement, ne lui a pas porté chance.
Aujourd'hui, le pays se trouve dans une situation inverse. Non seulement la croissance française ne surfe pas sur les 3 %, comme pendant la mandature de l'ancien premier secrétaire du PS ; non seulement la France doit gérer au jour le jour les à-coups d'une crise financière qui menace de contaminer toute la sphère économique, mais en plus, le gouvernement doit mettre en œuvre des réformes de structure qui attendent depuis plus de dix ans et dans une France qui s'est appauvrie du fait des 35 heures et qui a reculé, en dix ans, de dix places au classement de la richesse produite par habitant.(...)
Dans son article d'anthologie, Lionel Jospin souligne les déséquilibres français qu'il a largement contribué à créer , mais, en même temps, demande un infléchissement de la politique. C'est à se demander s'il a pris le temps de se relire avant d'envoyer sa copie. Si les déséquilibres deviennent insoutenables, et vont l'être notamment pour nos enfants et petits-enfants, alors il faut réformer encore plus vite. D'autant que l'on sait déjà tout ce qu'il faut faire. Les rapports Camdessus, Pébereau, Attali ont livré toutes les clés du redressement de la maison France.