mercredi 27 février 2008

France Musée

En seulement 7 mois, le nouveau gouvernement a créé pas moins de 6 impôts, aussi bien sur le poisson que sur les stock-options, sans que cela permette de résoudre l'impossible équation de la dérive des finances publiques : le rendement de ces «gabelles» sera d'à peine un milliard d'euros par an.
Une centaine d'impôts de toute nature pèse sur les entreprises françaises et constitue un prélèvement total de 280 milliards d'euros, alors qu'il n'est que de 210 milliards d'euros en Allemagne et de 120 milliards en Grande-Bretagne. À contrario, la suppression annoncée de l'imposition forfaitaire annuelle qui pénalise surtout les PME ne va alléger le fardeau que de 1,6 milliard d'euros. Et encore, en étalant sa suppression sur 2 ans.

Tout cela n'empêche pas N Sarkozy de se montrer attaché aux entreprises, et notamment à l'industrie. Mais plutôt que d'encourager les activités porteuses de croissance future, il annonce la création d'un fonds pour aider «les canards boiteux».
Pas difficile de comprendre pourquoi il y a plus de Français à vouloir créer une affaire à Shanghaï que d'aventuriers chinois à investir en France à l'économie gérée comme un musée. (lefigaro du 27-2)