mercredi 20 février 2008

Croissance

Entendre à tout va nos politicards disserter avec les journaleux écoconomiques du taux de croissance de la France n'intéresse personne : comme rappelé dans le figaro du jour,
" le ralentissement de la croissance en 2008 ne va pas tellement affecter les Français, puisque plus de la moitié d'entre eux reçoivent l'essentiel de leurs revenus de l'État. Soit parce qu'ils sont fonctionnaires, soit parce que les allocations qu'ils perçoivent sont supérieures à leur rémunération. Ce qui témoigne du degré de collectivisme qui règne dans ce pays. Cette faible croissance va aussi épargner les salariés des champions français, qui sont justement des champions parce qu'ils ne sont plus français et qu'ils sont allés chercher le dynamisme là où il se trouvait, partout dans le monde."
L'autre moitié, assommée d'impôts pour alimenter la machine à fonctionnaires et à allocations, sait qu'elle continuera à payer toujours plus d'impôts quelque soit le taux de croissance. Comme disait Churchill, «la situation est désespérée, mais elle n'est pas sérieuse».