mardi 19 février 2008

Comme un bleu

Comme anticipé dans un post du 14 janvier, Sarkococo s'est donc fait pièger par les médias et par sa seule faute, comme un bleu.
Surexposé médiatiquement -souvent pour des banalités ou sur des initiatives sans rapport avec sa fonction ou hors sujet-, caricaturé et pipolisé outrageusement, englué dans l'attente des inutiles rapports des Commissions Truc & Machins, il a ruiné tout son crédit dans sa capacité à réformer, toute annonce -souvent improvisée- d'un changement étant immédiatement tuée dans l'oeuf, objet d'une systématique polémique enflée par la mauvaise foi congénitale de gochos mondains sans idée, mais ragaillardis par les sondages à l'approche d'élections à l'agenda idiot.
Il faudra beaucoup d'autres coups de Kärcher comme celui d'hier à Villiers-le-bel pour rattrapper 10 mois de show-off, de promesses farfelues et de reculades à la moindre saute d'humeur des bobogogomomos.
On savait avoir la gauche la plus conne du monde mais, comme du temps de Ch'Irak, la droite reste activement en compétition pour le même trophée. Là-aussi, la rupture se fait attendre.