vendredi 18 avril 2008

Sarkozy encore de droite?

... s'interroge I Rioufol dans sa tribune du jour (figaro du 18-4) reliée ici :
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
Extraits :
Le désamour des Français pour N Sarkozy tient moins à son comportement qu’à l’oubli de convictions qui avaient rallié une majorité d’électeurs. Le président serait bien inspiré de ne pas se fier au bruit de fond du monde médiatique et des salonnards majoritairement de gauche car la société s’est convertie depuis longtemps aux valeurs de la droite qui ont fait gagner Sarkozy ; l’Europe connaît ce même mouvement, comme en témoigne la confortable réélection de S Berlusconi, l’épouvantail des maîtres à penser.
Or Sarkozy agit comme s’il n’entendait que cette vieille mode "progressiste". Il semble redouter les procès en populisme que lâchent immanquablement les démagogues bousculés dans leurs croyances. Ainsi, son action contre les clandestins, qui additionne les exceptions, est-elle menée la honte au front. Hervé Mariton (UMP) a raison de remarquer: "Les convictions de la droite française sont aujourd’hui très fragiles."
La majorité affronte mollement les Verts et les altermondialistes, en guerre contre les OGM. Ils se sont pourtant déjà trompés en s’opposant naguère au nucléaire civil, devenu indispensable. Alors que la faim dans le monde suscite des émeutes, il est consternant d’observer Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État à l’Écologie, recevoir les soutiens de José Bové et de Jack Lang pour ses réserves sur des plantes transgé­niques, qui pourraient nourrir la planète. Mais les
scientifiques sont moins écoutés que les bateleurs.
La lucidité des mentalités attend des actes alors que des lois inutiles, comme celle qui a été votée mardi réprimant l’incitation à l’anorexie (à quand l’incitation à la cholestérolémie?), encombrent le Parlement. Des couacs répétés et incompréhensibles révèlent un manque de réflexion. Nicolas Sarkozy, perdu dans les détails, s’éloigne de ses soutiens d’hier. Est-il encore de droite?

Dans Sarkococo, il y a coco... Sans une désislamisation soutenue de la France ainsi qu'une réduction hyperdrastique et très rapide du nombre des fonctionnaires et des impôts, Sarko aura du mal à obtenir son "visa" de droititude. Ce sont pourtant les mesures les plus essentielles et urgentissimes à la sauvegarde de l'identité du pays.