vendredi 11 avril 2008

Sarkodémago

Toujours super bien désinformés par nos médias gochos, bien aidés en cela par Sarkodémago et l'inaudible communication d'un gouvernement bordélique, 39 % des français (selon sondage du jour) penseraient que l'Etat aurait pu faire plus pour les ouvriers de Gandrange...., alors que ArcelorMittal les reclasse TOUS dans un rayon de 45 kilomètres.... Extraits du figaro du 1-4:
Entretenir de faux espoirs auprès d'ouvriers qui croient encore aux mirages de l'économie administrée, ce n'est pas une erreur, c'est une faute.
Laisser croire que l'on peut forcer un industriel à revendre son aciérie à un concurrent, ce n'est pas une erreur, c'est une faute.
Expliquer aux ouvriers qu'ils n'ont pas à aller travailler à 8 ou 45 kilomètres de Gandrange, comme on le leur propose, parce que l'État va trouver une autre solution, ce n'est pas une erreur, c'est une faute.
C'est d'abord une faute contre le droit, parce que ce n'est pas l'État qui est propriétaire de Gandrange, c'est le groupe Mittal, depuis bientôt dix ans. Et heureusement rien n'autorise le gouvernement à interdire à ce groupe de fermer une usine dont l'exploitation est devenue négative.

C'est ensuite une faute contre la raison, parce que lorsqu'un groupe fait en sorte qu'il n'y ait aucune suppression d'emploi, et que tous les ouvriers soient bel et bien reclassés dans un périmètre acceptable, il serait plus utile de saluer les efforts faits par cet employeur que d'encourager les salariés à faire de la surenchère.
C'est enfin une faute contre l'esprit, parce que cette agitation publique revient à laisser croire qu'il existe une exception française aux adaptations nécessitées par la mondialisation.
Toute la chronique d'Y de Kerdrel :