mercredi 30 avril 2008

CGT tueuse de ports

Avec quelque 5.500 kilomètres de côtes, 7 grands ports autonomes bien placés, la France a tous les atouts pour être une grande puissance maritime. Hélas, elle ne l’est pas, elle a raté le virage des conteneurs alors qu'avec l’explosion du commerce mondial, 80% des échanges se font par les mers et les ports.
Les ports français n’ont cessé de régresser au profit des concurrents européens comme Hambourg, Rotterdam, Gênes… La faute à qui?

Abscence de vision politique maritime, grèves à répétition décourageant armateurs et clients partis ailleurs, faible productivité : il faut trois jours pour vider un navire de 10.000 caisses à Shanghai, quatre à Hambourg, dix à Marseille, quand on y travaille…
Ce manque de compétitivité est la résultante d’une organisation irrationnelle de la manutention : les grutiers et les portiqueurs déchargent les marchandises sur les quais, les dockers les transportent dans les entrepôts, mais chaque catégorie possède son statut, ses horaires (un portiqueur assume 500 heures de conduite par an, un docker travaille 1600 heures) et une hiérarchie différente. D’où des dysfonctionnements permanents. (...)
(valeurs actuelles du 25-4)
Encore un secteur où les jeunes peuvent dire un grand merci à la CGT et à l'énarchie complice du sabotage.