
«L'inflation, c'est la vie, c'est le mouvement» disait l'économiste Hayek.
L'inflation, c'est avant tout un transfert de richesse des créanciers vers les débiteurs, des rentiers vers les actifs, et des classes les plus âgées de la population vers les plus jeunes. Accepter un peu d'inflation, c'est léser les seniors au profit des juniors, et c'est accorder une prime aux cigales aux dépens des fourmis.
Dans un pays, comme la France, où la jeunesse atteint un niveau de déses-pérance record, où la dette publique laissée aux plus jeunes représente déjà 20.000 euros par tête, et surtout dans un pays qui a choisi de confier à la génération suivante le soin de payer les dépenses de santé actuelles (à travers la dette sociale), on peut se demander si un zeste d'inflation n'est pas moralement acceptable.
Quel est l'avenir de l'Europe si, pour satisfaire les Allemands, la rigueur de la BCE doit tuer aujourd'hui tout signe de cette inflation consubstantielle à la croissance, alors qu'à l'opposé, par pragmatisme en baissant provisoirement les taux, les USA font confiance à sa jeunesse pour rester le moteur de la croissance ?
Pour lire la chronique complète d'Yves de Kerdrel du Figaro du 15 janvier:
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/01/15/01005-20080115ARTFIG00302-si-l-on-donnait-une-primeaux-cigales-.php
L'inflation, c'est avant tout un transfert de richesse des créanciers vers les débiteurs, des rentiers vers les actifs, et des classes les plus âgées de la population vers les plus jeunes. Accepter un peu d'inflation, c'est léser les seniors au profit des juniors, et c'est accorder une prime aux cigales aux dépens des fourmis.
Dans un pays, comme la France, où la jeunesse atteint un niveau de déses-pérance record, où la dette publique laissée aux plus jeunes représente déjà 20.000 euros par tête, et surtout dans un pays qui a choisi de confier à la génération suivante le soin de payer les dépenses de santé actuelles (à travers la dette sociale), on peut se demander si un zeste d'inflation n'est pas moralement acceptable.
Quel est l'avenir de l'Europe si, pour satisfaire les Allemands, la rigueur de la BCE doit tuer aujourd'hui tout signe de cette inflation consubstantielle à la croissance, alors qu'à l'opposé, par pragmatisme en baissant provisoirement les taux, les USA font confiance à sa jeunesse pour rester le moteur de la croissance ?
Pour lire la chronique complète d'Yves de Kerdrel du Figaro du 15 janvier:
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/01/15/01005-20080115ARTFIG00302-si-l-on-donnait-une-primeaux-cigales-.php