vendredi 13 juin 2008

Médias pro-arabes

Il n'est mystère pour personne que nos gochos médias publics sont depuis longtemps sous influence pro-arabes, pro-palestiniens, pro-musulmans. Depuis 2000, l'omerta régnait dans les médias par la mise en cause de l'objectivité d'un reporter de France 2 sur une attaque israelienne qui aurait causé la mort d'un ado palestinien, mettant le feu dans la région. La vérité se fait jour peu à peu mais la chape de plomb de nos médias gochos adeptes de la désinformation reste très lourde...
Le Nouvel Observateur vient de publier un appel, soutenu par de talentueux confrères, dénonçant une «campagne obstinée et haineuse» contre Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem. Le texte reproche à «des individus» de contester la véracité d'un de ses reportages montrant Mohammed al-Doura, 12 ans, «tué par des tirs venus de la position israélienne le 30 septembre 2000 dans la bande de Gaza, lors d'un affrontement entre l'armée israélienne et des éléments armés palestiniens». Enderlin, journaliste infaillible ?
La pétition suggère qu'un reporter, singulièrement dans une zone de conflit, ne saurait être jugé que par ses pairs : un esprit de corps qui a pour effet d'imposer une vérité, en décrédibilisant les contradicteurs. La presse soviétique procédait pareillement. Certes, les médias aiment mieux donner des leçons qu'en recevoir. Mais l'omerta sur la contestation de ces faits, qui ont eu de considérables répercussions au Proche-Orient, fait injure à la démocratie.
La diffusion par France 2 de la mort de l'enfant auprès de son père blessé avait attisé la deuxième intifada. Deux réservistes israéliens allaient être lynchés par des Palestiniens. Ceux qui, devant une caméra vidéo, tranchèrent la tête du journaliste américain Daniel Pearl, en 2002 au Pakistan, avaient la photo de la scène.
Or, des contre-enquêtes contredisent désormais cette version d'Enderlin, qui n'était pas sur place. C'est son cameraman palestinien, Talal Abou Rahma, militant du Fatah, qui a fourni les images en attribuant les tirs aux Israéliens. Depuis, des expertises font douter de cette thèse. Les rushes, qui montrent des Palestiniens mimant de fausses blessures, font dire également à Philippe Karsenty, directeur d'une agence de notation des médias, qu'il y a même «mise en scène» et «imposture» sur l'agonie filmée. Poursuivi pour diffamation, la cour d'appel de Paris vient de lui reconnaître son «droit de libre critique». (lefigaro du 13-6) Toute cette affaire sur le site de médias-rating.

http://www.m-r.fr/autresenderlin.php.