vendredi 13 juin 2008

Allah dans l'entreprise

La montée du fait religieux dans la société française n'a guère trouvé d'appui judiciaire jusqu'à présent. Certes, un nombre croissant de croyants, principalement musulmans, tentent d'imposer leur vision de la religion dans les prétoires. La justice se trouve, à son corps défendant, obligée de statuer sur des questions de société, dessinant dans cette jurisprudence la laïcité à la française. Le battage médiatique organisé autour de ces procès, même perdus, modifie peu à peu les comportements. Notamment dans les entreprises. Des employeurs ont été accusés d'islamophobie pour avoir refusé le port du foulard. Or «l'employeur privé ne peut pas l'interdire de façon générale», rappelle Michel Mine, professeur de droit social. Il faut justifier un «besoin de neutralité». Ou encore des raisons de «sécurité ou commerciale» et proposer un arrangement à celle qui entend cacher ses cheveux. Les sociétés qui avaient licencié des personnes portant un foulard ont obtenu gain de cause à condition d'avoir cherché des compromis. C'est désormais dans l'entreprise que pourraient avoir lieu les prochaines offensives. Les patrons en sont bien conscients. (lefigaro du 13-6)
Lent empoisonnement de la société française : bientôt, à côté du coin-fumeurs, salle de prière obligatoire dans les entreprises. Merci au PS, à l'énarchie, à Ch'Irak et aux techno-bobos de Bruxelles pour le délitement de la France et de l'Europe.