jeudi 19 juin 2008

Intox gocho

Profitant de la fragilité et de la bêtise d'un gouvernement incapable de bien communiquer, les gochos en mal de créativité ont monté en épingle depuis 6 mois une pseudo-préoccupation des français pour leur pouvoir d'achat. Il n'en est rien.
Un sondage publié il y a une semaine par un quotidien économique a révélé que 79 % des sa­lariés refuseraient de monétiser leurs RTT si on le leur proposait, et que pire encore 81 % des cadres préféraient continuer à profiter de ces jours inventés il y a une dizaine d'années par Mme Aubry. L'argent, non merci ! Le travail, pourquoi en faire plus ? Il y a au moins quelque chose de rassurant à cette statistique, c'est qu'il n'y a pas en France un tel pro­blème de pouvoir d'achat, comme on nous l'a fait croire depuis le début de l'année. Lorsque l'on demande à une population d'actifs s'ils sont prêts à travailler quatre heures par semaine pour ga­gner plus, et que quatre cinquièmes d'entre eux répondent franchement «non», on n'a pas de mal à comprendre que plus de 100 000 piscines privées se construisent chaque année en France. On ne sait s'il faut rire ou pleurer de cette statistique qui vient poser le dernier clou sur le cercueil dans lequel beaucoup ont déjà enterré le slogan « travailler plus pour gagner plus». La France est le pays où le nombre d'heures travaillées est le plus faible au monde. C'est aussi le pays où la croissance est sur longue période la plus faible, en tout cas depuis que Mme Aubry a cru bon de diminuer de 10 % le temps de travail. Et désormais, tous les économistes en conviennent, contrairement à ce que les Trente Glorieuses nous avaient appris, ce n'est plus la croissance qui crée le travail, donc l'emploi. C'est le travail, qui crée la richesse et donc la croissance. (lefigaro du 19-6)
Les gochos-caviar aiment les pauvres et font tout depuis 25 ans pour qu'il y en ait toujours et toujours plus, espérant en faire leur électorat. Voir Fabius Rouge Sang, Pink Martini, Straus-Khon et la clique des saboteurs.