mardi 10 juin 2008

Neo-mous

Le paradoxe algérien est que sa jeunesse s'appauvrit alors que l'État ne cesse de s'enrichir, sans rien faire de son argent. Un hiatus explosif, que rêvent d'exploiter un jour les islamistes… Au cours de la semaine dernière, cinq attentats islamistes font craindre un inquiétant affaiblissement de l'État. Avec des méthodes musclées, l'armée algérienne a gagné en 1997 sa guerre contre les rebelles islamistes. On attendait de l'Algérie officielle qu'elle profite de sa victoire militaire, qu'elle modernise sa société, qu'elle empêche définitivement le religieux de se mêler du politique, qu'elle améliore l'éducation laïque et obligatoire des enfants, qu'elle donne aux femmes un Code de la famille équitable, qu'elle construise un véritable État de droit, transparent car libéré du népotisme et de la corruption. Au lieu de cela, l'Algérie a essayé d'amadouer les islamistes, à coups d'amnisties, de compromis électoraux, de nominations gouvernementales, de concessions législatives ou réglementaires. Cette politique, initiée par le président Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, a échoué. Toute concession est vécue par les islamistes comme un signe de faiblesse du régime, que les plus radicaux d'entre eux voudront aussitôt exploiter....(lefigaro du 10-6)
Excellent exemple à l'adresse de tous les néo-mous gochos américains et européens, d'Obama à Junker, etc. Pas de compromis avec les islamistes : éradication totale urgente.