«La mort naturelle de l'esprit d'un peuple peut se manifester par la nullité politique. C'est ce que nous appelons l'habitude. L'horloge est remontée et marche d'elle-même. Les peuples continuent à durer, leur existence est sans intérêt, sans vie. Celle-ci n'a plus besoin de ces institutions précisément parce que ce besoin a été satisfait. Dans une telle mort, un peuple peut se sentir fort à son aise, bien qu'il soit sorti de la vie de l'idée.»
Cette citation du philosophe Hegel n'a pas pris une ride depuis 2 siècles et s'applique à merveille à l'Europe des technocrates mous d'aujourd'hui et encore plus à la France déboussolée. La nullité politique actuelle voit, partout sauf en Espagne, l'Europe virer à droite. Certains observateurs gochos imputent dogmatiquement ce mouvement au vieillissement des populations. Il ne leur viendrait pas à l'esprit de penser que ces peuples commencent à craindre cette Europe molle sans frontières ni identités fortes, bardée d'impôts et de lois liberticides, en allégeance permanente à l'islam, à l'immigration incontrolée, aux finances calamiteuses, à la gabegie budgétaire socialo effarante, à l'industrie fuyante, et pour finir en plein sacrifice de sa jeunesse.