lundi 5 mai 2008

Esprit d'un peuple

«La mort naturelle de l'esprit d'un peuple peut se manifester par la nullité politique. C'est ce que nous appelons l'habitude. L'horloge est remontée et marche d'elle-même. Les peuples continuent à durer, leur existence est sans intérêt, sans vie. Celle-ci n'a plus besoin de ces institutions précisément parce que ce besoin a été satisfait. Dans une telle mort, un peuple peut se sentir fort à son aise, bien qu'il soit sorti de la vie de l'idée.»
Cette citation du philosophe Hegel n'a pas pris une ride depuis 2 siècles et s'applique à merveille à l'Europe des technocrates mous d'aujourd'hui et encore plus à la France déboussolée. La nullité politique actuelle voit, partout sauf en Espagne, l'Europe virer à droite. Certains observateurs gochos imputent dogmatiquement ce mouvement au vieillissement des populations. Il ne leur viendrait pas à l'esprit de penser que ces peuples commencent à craindre cette Europe molle sans frontières ni identités fortes, bardée d'impôts et de lois liberticides, en allégeance permanente à l'islam, à l'immigration incontrolée, aux finances calamiteuses, à la gabegie budgétaire socialo effarante, à l'industrie fuyante, et pour finir en plein sacrifice de sa jeunesse.