Revanche des Teutons

Lorsqu’un poids-lourd va de Pologne à Barcelone, il passe par l’Allemagne où il paye l’utilisation des routes comme des autoroutes. Dès qu’il quitte l’Allemagne pour entrer en France avec son double réservoir qui lui permet de ne pas prendre un seul litre de gazole afin de ne pas payer de TIPP ou de TVA sur le carburant (plein fait au paradis fisxal luxembourgeois), il emprunte nos routes nationales gratis et les use. C’est le contribuable français qui paye l’entretien des routes utilisées par d’autres, au moyens souvent de vieux camions qui polluent beaucoup.
La Commission européenne interdit à nos pêcheurs d’aller chercher des thons rouges, mais les bateaux libyens, algériens ou de pays tiers ont le droit d’aller piller les mêmes ressources, pour fournir en sushis les consommateurs nippons. Le contribuable va payer pour indemniser les marins au chômage forcé.
Il y a dix ans, France Télécom a acheté au fisc allemand à prix d'or une licence de téléphonie mobile vendue plus de 6 milliards d’euros, via une "filiale" où FT détenait juste 28,5%... Une affaire qui aura coûté 8,5 milliards d’euros aux usagers français du téléphone, payés via leur facture mensuelle.
Nos amis allemands font communiqué commun avec Nicolas Sarközy pour réagir au "non" des Irlandais à la constitution européenne, mais, lorsque la "grande coalition" se met à faire une législation pour modifier la taxation des voitures, elle se garde bien d’imiter le système "bonus-malus" mis en place en France. Pas de franchise sur les futures "vignettes écologiques" qui taxeront les émissions de carbone au gramme, de manière linéaire. La petite Twingo qui consomme rien et se trouve vendue autour de 9.000 euros va payer comme écotaxe le tiers de celle de la luxueuse Maybach Landaulet à plus d’un million d’euros de Mercedes. Angela Merkel sait que la moitié des salariés de l’industrie automobile allemande font de grosses voitures (Porsche, Mercedes, Audi, grosses VW, Opel, Bentley, Ford, BMW...) et elle fait en sorte de défendre les intérêts de "l’usine Allemagne" là où les crétins qui nous gouvernent mal ne font rien pour défendre les intérêts français. (bourseplus du 19-6)
L'énarchie taxeuse reste fidèle à elle-même, même sous Sarkococo : incompétence, gaspillage, corruption et démagogie socialo-verdâtre.