mercredi 2 juillet 2008

Faillite organisée

par les énarques et le PS depuis 25 ans.
Comme le rappellent Les Echos du 1-7 :
La semaine dernière, les Français ont appris que la dette publique atteignait désormais 1 250 milliards d'euros, sans compter la bagatelle de 1 000 milliards d'engagements de retraites. Et les Sages de la Cour des comptes ont révélé que, l'an passé, les Français ont payé 50 milliards d'euros dans le seul but d'acquitter les intérêts de cet énorme fardeau. Ce qui représente une charge de 2 000 euros par Français actif. En 2007, c'est la première fois que le coût de la dette a été supérieur aux 49 milliards d'impôt sur le revenu acquitté par les Français. Cet impôt que la moitié des Français paye en espérant que cela permettra de faire fonctionner la défense, la justice ou l'enseignement. Et bien non ! Un quart de siècle de gestion socialiste et un million de postes de fonctionnaires créés se conjuguent pour aboutir à cette incongruité qui fait que nos impôts suffisent à peine à payer les intérêts d'une dette que nos enfants et petits-enfants devront encore supporter et rembourser.
Et encore, il est probable que l'on n'ait pas tout vu en matière de dérive budgétaire. Car les taux d'intérêt à long terme se tendent à nouveau, du fait de l'inflation mondiale. Ce qui a un impact sur les comptes publics. Depuis le début de l'année, cette seule augmentation des charges d'intérêts a représenté plus que ce que rapporte en un an ce stupide et inepte ISF. Même si l'Agence France Trésor, qui gère la dette publique, détient les meilleurs cerveaux, il n'est pas certain qu'elle pourra protéger le pays contre une forte hausse des taux qui se profile pour cet été. De l'ordre de 150 à 200 points de base, selon les meilleurs économistes. Ce qui représenterait une charge supplémentaire de plus de 20 milliards d'euros...

Malheureusement, le jour où les utopistes et gochos de tous poils accepteront de voir la réalité en face, il sera bien tard pour les générations montantes. En attendant, taxons et gaspillons.