vendredi 5 septembre 2008

Non massif à la Turquie

Les opinions européennes rejettent plus que jamais l’entrée de la Turquie dans l’Union. Entre les peuples et la Commission de Bruxelles, l’incompréhension est totale. Voici un sondage que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, farouche partisan d’intégrer la Turquie à l’Union, aurait sans doute intérêt à regarder dans le détail : il annonce en effet une crise majeure si les institutions communautaires, sûres de leur bon droit, continuent à faire comme si elles avaient pour mandat de contourner, l’un après l’autre, les obstacles s’opposant à l’entrée de la Turquie en Europe.
Sondage Ifop demandé par Valeurs Actuelles portant sur un échantillon représentatif, de 7 007 personnes issues de sept pays européens (Allemagne,France,Grande- Bretagne, Belgique, Italie, Pays-Bas, Espagne) représentant les deux tiers de la population de l’Union.
Le résultat est sans appel : l’opposition à l’adhésion turque s’est accrue en 4 ans de manière significative, se retournant carrément chez ceux qui y étaient favorables lors d'un sondage identique effectué en 2004. 51 % des Espagnols voient désormais des inconvénients à une Turquie européenne (+ 29 points en quatre ans !), ainsi que 56 % des Italiens (+ 23 points) et 57 % des Britanniques (+ 15 points). Ce sont les Français qui restent les plus hostiles à cette perspective (80 % des suffrages exprimés, soit 12 points de plus qu’en 2004), suivis des Allemands (76 %, + 13 points), des Belges (68 %) et des Néerlandais (67 %). (Valeurs Actuelles du 5-9)

L'Europe des ectoplasmes de Bruxelles sous allégeance à l'islam va t-elle imposer la Turquie comme elle cherche à imposer antidémocratiquement le chef-d'oeuvre du Traité constitutionnel, toujours rejeté par les rares peuples autorisés à s'exprimer ? En attendant, bienqu'en dehors de l'UE, la Turquie perçoit des fonds européens sur le dos des C..tribuables.